6 mai
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Il
nous est arrivé é
Un moine bien crotté é
Il était si crotté é
Qu'il ne pouvait marcher er.
Il secouait secouait
Sa robe sa robe
Il secouait secouait
Sa robe tant qu'il pouvait.
Il était si crotté é
Qu'il ne pouvait marcher er
Où le coucherons-nous ous
Là-haut dans le grenier.
Il a secoué secoué
Sa robe sa robe
Il a secoué secoué
Sa robe tant qu'il pouvait.
Le moine s'est écrié é
Les rats vont me manger er.
Où le coucherons-nous ous
Sur la pierre du foyer er…
Le moine s'est écrié é
Le feu va me brûler er.
Où le coucherons-nous ous
Là-bas dans le cellier er…
Le moine s'est écrié é
Le vin va me noyer er.
Où le coucherons-nous ous
Dans le grand lit carré é…
Le moine s'est écrié é
Avec la fille aînée.
Où le coucherons-nous ous
Avec la fille aînée…
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Salade Dinteville |
Pour six personnes
Trois crabes — ou trois maïas (araignées de mer) ou six petits tourteaux — bien vivants. 250 grammes de coquillettes. Un pot de fromage de Stilton. 50 grammes de beurre, un petit verre de cognac , une bonne cuillerée de sauce au raifort, quelques gouttes de sauce Worcester. Feuilles de menthe fraîche. Trois grains d’aneth. Pour le court-bouillon gros sel, poivre en grains, un oignon. Pour la mayonnaise un jaune d’œuf, moutarde forte, sel, poivre, huile d’olive, vinaigre, paprika, une petite cuillère de double concentré de tomate.
Dans une grande marmite remplie aux trois quarts d’eau froide, préparez un court-bouillon avec du gros sel, cinq grains de poivre gris, un oignon épluché et coupé en deux. Faites bouillir pendant dix minutes. Laissez refroidir. Plongez les crustacés dans le court-bouillon tiède. Faites reprendre l’ébullition. Réduisez le feu, couvrez et laissez cuire doucement pendant quinze minutes. Retirez les crustacés. Laissez-les refroidir. Faites reprendre l’ébullition. Jetez en pluie les coquillettes dans le court-bouillon. Remuez et faites cuire à gros bouillons pendant sept minutes. Il importe que les nouilles restent fermes. Egouttez les coquillettes. Passez-les vivement sous l’eau froide et réservez-les en les arrosant d’un filet d’huile d’olive pour leur éviter de coller. Mélangez dans un mortier avec un pilon ou une spatule en bois le stilton mouillé d’un peu de cognac et de quelques gouttes de sauce Worcesrer, le beurre et le raifort. Malaxez bien jusqu’à obtenir une pâte d’une consistance onctueuse mais pas trop liquide. Détachez les pattes et les pinces des crustacés refroidis. Videz-les dans un grand bol. Incisez les carapaces, retirez le cartilage central, égouttez, videz les chairs et les parties crémeuses. Hachez le tout grossièrement en y ajoutant les grains d’aneth écrasés et les feuilles de menthe fraîche hachées très finement. Préparez une mayonnaise très ferme. Colorez-la avec le paprika et le double concentré de tomate. Dans un grand saladier, mettez les coquillettes et incorporez-y successivement en remuant très doucement les crustacés hachés, le stilton et la mayonnaise. Décorez à votre convenance de chiffonnades de laitue, radis, crevettes bouquet, concombres, tomates, œufs durs, olives, quartiers d’orange, etc. Servez très frais.
Agneau farci à la menthe |
Pour 4 personnes
1 kilo d'épaule d'agneau, 1 bouquet de menthe fraîche, 80 grammes de beurre, 1
cuillère à soupe d'huile d'olive, 3 brins de persil plat, 2 échalotes, sel,
poivre.
Epluchez les échalotes et hachez-les, puis faites-les revenir à la poêle dans une noisette de beurre. Hachez les herbes. Mélangez 50 grammes de beurre ramolli, les échalotes, les herbes, 1 cuillère d'huile d'olive, du sel et du poivre. Tartinez l'intérieur de la viande pour lui donner la forme d'un rôti, puis ficelez-la et enduisez-la de beurre. Faites cuire 25 minutes au four préchauffé à 240°C.th.8, en arrosant de temps en temps. Servez accompagné d'une poêlée de poivrons.
Autre accompagnement : une semoule composée de 200 grammes de couscous, d'un poivron, d'une courgette, de 50 grammes de raisins secs et d'un bouquet de menthe.
Clafoutis aux pruneaux |
Préparation : 20 minutes. Attente : 1 heure Cuisson : 50 minutes.
Pour 6 personnes
Pour la pâte : 200 grammes de farine + 20 grammes, 100 grammes de beurre, 20 grammes de sucre + 20 grammes, 40 grammes de poudre d’amandes, 2 jaunes d’œufs, 1 pincée de sel.
Pour la garniture : 250 grammes de pruneaux dénoyautés, 100 grammes de farine, 4 œufs, 150 grammes de sucre semoule, 1 paquet de sucre vanillé , 200 grammes de crème fraîche épaisse, 25 centilitres de lait, 10 centilitres d’alcool de prune, 15 grammes de sucre cristallisé.
Faites gonfler les pruneaux dans l’alcool de prune additionné d’eau en les remuant de temps en temps. Préparez la pâte à tarte : mélangez la farine, le beurre ramolli et détaillé en petits morceaux, le sucre semoule, la poudre d’amandes, les jaunes d’œufs et le sel. Formez une boule avec la pâte, farinez-la, enveloppez-la d’un papier film et laissez-la reposer 1 heure au réfrigérateur. Préparez la pâte à clafoutis : dans une terrine, travaillez au fouet la farine, les œufs, le sucre et le sucre vanillé, puis ajoutez progressivement la crème fraîche et le lait en fouettant jusqu’à ce que vous obteniez une pâte onctueuse et lisse. Laissez reposer 30 minutes. au réfrigérateur. Préchauffez le four sur thermostat 6 (180°C) Beurrez un moule à tarte ou une tourtière de 22 centimètres de diamètre. Sortez la pâte à tarte. Posez-la sur le plan de travail fariné et étalez-la au rouleau sur une épaisseur de 5 millimètres. Garnissez-en le moule, piquez la surface de la pâte avec les pointes d’une fourchette. Tapissez le fond de papier sulfurisé et recouvrez de haricots secs. Enfournez et laissez cuire 15 minutes. Otez les haricots et le papier. Ajoutez les pruneaux égouttés dans la pâte à clafoutis. Versez le mélange sur le fond de pâte précuite et faites cuire 35 minutes. jusqu’à ce que toute la surface soit parfaitement dorée. Au sortir du four, saupoudrez de sucre cristallisé. Servez chaud ou tiède.
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La réclame
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Artichauts poivrade a la provençale |
Préparation : 15 minutes. Cuisson : 25 minutes.
Pour 4 personnes
12 petits artichauts, 3 oignons, 1 tête d'ail, 150 grammes de lard fume coupé en
tranches fines, 2 carottes, 1 poivron, 1 cuillère à soupe de concentré de
tomate, 4 cuillères à soupe d'huile d'olive, 1 bouillon de volaille, 1 branche
de romarin, vinaigre, sel, poivre.
Coupez le tiers supérieur des artichauts ainsi que la queue à 3 centimètres.
Mettez les artichauts à cuire dans le bouillon de volaille avec 2 cuillerées à
soupe de vinaigre pendant 10 minutes à partir du moment ou l'eau frémit.
Egouttez-les.
Epluchez les carottes et taillez-les en ruban à l'aide d'un couteau économe.
Pelez les oignons et émincez -les. Pelez les gousses d'ail et laissez entières.
Dans une sauteuse, faites revenir dans l'huile d'olive, les oignons émincés,
l'ail épluche, les tranches de lard, les carottes en ruban et la branche de
romarin.
Ajoutez les artichauts, le verre de vin blanc et le concentre de tomate.
Salez, poivrez. Laissez mijoter tout en remuant régulièrement encore 15 minutes.
Servez très chaud.
Poisson mariné à la tahitienne |
Préparation : 10 minutes. Sans cuisson. Attente : 1 heure 30.
Pour 4 personnes
800 grammes de thon, 20 centilitres de lait de coco, 6 citrons verts, 3 petits oignons blancs, 2 tomates, 1/2 concombre, 1 petit poivron vert, sel, poivre.
Retirez l’arête centrale et la peau du thon. Mettez-le au frais 1/2 heure avant de le préparer (pour le couper plus facilement). Pelez les oignons et hachez-les finement. Lavez les tomates et coupez-les en petits cubes. Coupez le concombre en fines rondelles et le poivron vert en fines lamelles. Pressez ensuite le jus des 6 citrons verts, puis filtrez-le. Coupez les morceaux de poisson en rectangles d’1 centimètre sur 2 et d’ 1/2 centimètre d’épaisseur. Mettez-les dans un saladier, arrosez-les de jus de citron (réservez-en 5 centilitres); salez, poivrez, mélangez et laissez mariner pendant 10 minutes. Au bout de 10 minutes égouttez les morceaux de thon dans le saladier, arrosez-les du jus de citron restant, ajoutez les crudités, salez, poivrez, ajoutez le lait de coco, mélangez et mettez au frais pendant 1 heure.
Mousse à la banane |
Préparation : 20 minutes. Attente : 3 heures. Cuisson : 10 minutes.
Pour 6 personnes
4 bananes bien mûres, 2 bananes plus fermes, 25 centilitres de crème liquide pour chantilly, 150 grammes de sucre semoule, 1 citron vert, 2 cuillères à soupe de rhum, 3 feuilles de gélatine, 50 grammes de beurre.
Mettez la gélatine à tremper dans de l’eau froide. Râpez le zeste du citron. Mettez dans une petite casserole 20 grammes de sucre, 2 cuillerées à soupe d’eau et faites fondre le sucre à feu doux; ajoutez les zestes de citron et laissez bouillir 2 minutes. Egouttez les feuilles de gélatine et mettez-les dans la casserole, mélangez et retirez aussitôt la casserole du feu. Pelez les bananes mûres à point, coupez-les en rondelles et mettez-les dans le bol d’un mixer, ajoutez le jus du citron vert et mixez de manière à obtenir une purée épaisse, ajoutez le rhum et le contenu de la casserole et mixez 2 minutes. Fouettez la crème en chantilly en y incorporant 50 grammes de sucre et mélangez-la à la purée de banane. Versez cette préparation dans un moule à charlotte de 18 centimètres et glissez l’ensemble au congélateur pendant 2 heures, puis 1 heure au moins dans le réfrigérateur. 1 heure avant de servir, pelez les bananes restantes et coupez-les en lamelles d’ 1/2 centimètre que vous ferez dorer dans une poêle, après y avoir mis le beurre et le reste de sucre. Démoulez la mousse sur le plat de service après avoir plongé 30 secondes le moule dans l’eau bouillante. Répartissez dessus les bananes caramélisées. Mettez au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.
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Pendant le joli moi de mai,
couvre-toi plus que jamais.
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Quelques lignes
La recette du locataire du sixième étage droite, escalier 1
Georges Perec (1936-1982)
La salle d’attente du docteur Dinteville. Une pièce assez vaste, rectangulaire, avec un parquet à point de Hongrie, et des portes capitonnées de cuir. Contre le mur du fond, un grand divan recouvert de velours bleu ; un peu partout, des fauteuils, des chaises à dossier lyre, des tables gigogne avec divers magazines et périodiques étalés sur la couverture de l’un d’eux, on voit une photographie en couleurs de Franco sur son lit de mort, veillé par quatre moines agenouillés qui semblent tout droit sortir d’un tableau de La Tour; contre le mur de droite, un bureau gainé de cuir sur lequel il y a un plumier Napoléon III en carton bouilli avec des petites incrustations d’écaille et de fines arabesques dorées, et, sous son globe de verre, une pendule vernie arrêtée à deux heures moins dix.
Il y a deux personnes dans la salle d’attente. L’une est un vieillard d’une maigreur extrême, un professeur de français retraité qui continue à donner des cours par correspondance et qui attend son tour en corrigeant avec un crayon finement taillé un paquet de copies. Sur la copie qu’il s’apprête à examiner, on peut lire le sujet de la dissertation
« Dans les Enfers, Raskolnikov rencontre Meursault (L’Étranger). Imaginez leur dialogue en prenant vos exemples dans l’œuvre des deux auteurs.
L’autre n’est pas un malade ; c’est un représentant en installations téléphoniques que le docteur Dinteville a convoqué en fin de journée pour qu’il lui montre ses nouveaux modèles de répondeurs enregistreurs. Il feuillette une des publications qui jonchent le petit guéridon à côté duquel il est assis un catalogue d’horticulteur dont la couverture représente les jardins du temple Suzaku à Kyoto.
Il y a plusieurs tableaux sur les murs. L’un d’eux attire particulièrement l’attention, moins par sa facture pseudo- « naïve que par sa taille — presque trois mètres sur deux — et son sujet l’intérieur minutieusement, presque laborieusement, traité d’un bistrot au centre, accoudé devant un comptoir, un jeune homme à lunettes mord dans un sandwich au jambon (avec du beurre et beaucoup de moutarde) tout en buvant un demi de bière. Derrière lui se dresse un billard électrique dont le décor représente une Espagne — ou un Mexique — de pacotille avec, entre les quatre cadrans, une femme jouant de l’éventail. Par un effet abondamment utilisé dans les peintures du Moyen Âge, ce même jeune homme à lunettes s’affaire sur l’appareil, victorieusement d’ailleurs, puisque son compteur marque 67 000 alors que 20 000 suffisent pour avoir droit à la partie gratuite. Quatre enfants, en rang d’oignons le long de l’appareil, les yeux à la hauteur de la bille, contemplent avec jubilation ses exploits:
trois garçonnets avec des chandails chinés et des bérets, ressemblant à l’image traditionnelle des petits poulbots, et une fillette qui porte autour du cou un cordonnet de fil noir tressé sur lequel est enfilée une unique boule rouge, et qui tient dans la main gauche une pêche. Au premier plan, juste derrière la vitre du café sur laquelle de grosses lettres blanches écrivent à l’envers deux hommes jouent au tarot : l’un d’eux abat la carte représentant un homme armé d’un bâton, portant besace et poursuivi par un chien, que l’on nomme le mat, c’est-à-dire le fou. À gauche, derrière le comptoir, le patron, un homme obèse en bras de chemise avec des bretelles écossaises, regarde avec circonspection une affiche qu’une jeune femme à l’air timide lui demande vraisemblablement de mettre en devanture : en haut, un long cornet métallique, très pointu, percé de plusieurs trous ; au centre, l’annonce de la création mondiale en l’église Saint Saturnin de Champigny le samedi 19 décembre 1960 à 20 h 45 de Malakhitès, opus 35, pour quinze cuivres, voix humaine et percussions, de Morris Schmetterling, par le New Brass Ensemble of Michigan State University at East Lansing, sous la direction du compositeur. Tout en bas, un plan de Champigny-sur-Marne précisant les itinéraires à partir des portes de Vincennes, de Picpus et de Bercy.
Le docteur Dinteville est un médecin de quartier. Il reçoit dans son cabinet le matin et le soir et rend visite à ses malades tous les après-midi. Les gens ne l’aiment pas beaucoup, lui reprochent son manque de chaleur, mais ils apprécient son efficacité et sa ponctualité et lui restent fidèles.
Le docteur nourrit depuis longtemps une passion secrète : il voudrait associer son nom à une recette de cuisine : il hésite entre Salade de crabe à la Dinteville », « Salade de crabe Dinteville » ou, plus énigmatiquement, « Salade Dinteville ».
Pour six personnes trois crabes — ou trois maïas (araignées de mer) ou six petits tourteaux — bien vivants. 250 grammes de coquillettes. Un pot de fromage de Stilton. 50 grammes de beurre, un petit verre de cognac , une bonne cuillerée de sauce au raifort, quelques gouttes de sauce Worcester. Feuilles de menthe fraîche. Trois grains d’aneth. Pour le court-bouillon gros sel, poivre en grains, un oignon. Pour la mayonnaise un jaune d’oeuf, moutarde forte, sel, poivre, huile d’olive, vinaigre, paprika, une petite cuillère de double concentré de tomate.
1°) Dans une grande marmite remplie aux trois quarts d’eau froide, préparez un court-bouillon avec du gros sel, cinq grains de poivre gris, un oignon épluché et coupé en deux. Faites bouillir pendant dix minutes. Laissez refroidir. Plongez les crustacés dans le court-bouillon tiède. Faites reprendre l’ébullition. Réduisez le feu, couvrez et laissez cuire doucement pendant quinze minutes. Retirez les crustacés. Laissez-les refroidir.
2°) Faites reprendre l’ébullition. Jetez en pluie les coquillettes dans le court-bouillon. Remuez et faites cuire à gros bouillons pendant sept minutes. Il importe que les nouilles restent fermes. Egouttez les coquillettes. Passez-les vivement sous l’eau froide et réservez-les en les arrosant d’un filet d’huile d’olive pour leur éviter de coller.
3°) Mélangez dans un mortier avec un pilon ou une spatule en bois le stilton mouillé d’un peu de cognac et de quelques gouttes de sauce Worcesrer, le beurre et le raifort. Malaxez bien jusqu’à obtenir une pâte d’une consistance onctueuse mais pas trop liquide.
4°) Détachez les pattes et les pinces des crustacés refroidis. Videz-les dans un grand bol. Incisez les carapaces, retirez le cartilage central, égouttez, videz les chairs et les parties crémeuses. Hachez le tout grossièrement en y ajoutant les grains d’aneth écrasés et les feuilles de menthe fraîche hachées très finement.
5°) Préparez une mayonnaise très ferme. Colorez-la avec le paprika et le double concentré de tomate.
6°) Dans un grand saladier, mettez les coquillettes et incorporez-y successivement en remuant très doucement les crustacés hachés, le stilton et la mayonnaise. Décorez à votre convenance de chiffonnades de laitue, radis, crevettes bouquet, concombres, tomates, œufs durs, olives, quartiers d’orange, etc. Servez très frais.
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Dîner offert en l’honneur de sa Majesté Hassan II, Roi du Maroc, par Monsieur le Président de la République et Madame Jacques Chirac.
Palais de l’Elysée le lundi 6 mai 1996.
Bavarois d’avocat aux pétoncles
Carré de veau rôti primeur
Pommes amandines
Fromages
Marmite de nougatine glacée aux sorbets
Praliné feuilleté au chocolat au lait
Jus de fruits
Corton Charlemagne
Domaines du Château de Beaune 1986 (Bouchard Père et Fils)
Pétrus 1979
Dom Pérignon 1988
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