25 mai

 

Vous entendez en ce moment "Mon pèr' m'a donné un mari" chanson de mal mariée originaire de Touraine

 Jour précédent Retour à la page d'accueil Jour suivant

Et en plus si vous voulez chanter, voilà les paroles

Mon pèr' m'a donné un mari

 

Mon pèr' m'a donné un mari !
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme !
Mon pèr' m'a donné un mari,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !

 

2.
Il ne me venait qu'au nombri…

3.
Dedans mon lit je le mettis…

4.
Dedans mon lit je le perdis…

5.
J'pris ma chandelle et le cherchis…

6.
Dans la paillass' le feu a pris…

7.
Mon mari fut presque rôti…

8.
Le chat l'a pris pour un' souris…

9.
Au chat ! au chat ! C'est mon mari !…

10.
Je ne pourrai rien fair' de lui…

11.
Ah ! s'il pouvait tomber dans l'puits !…

 Jour précédent Retour à la page d'accueil Jour suivant

La réclame

 

1934

 Jour précédent Retour à la page d'accueil Jour suivant

Menu midi

 

Poulet coco réunionnais

Préparation : 20 minutes. Cuisson : 1 heure.

Pour 4 personnes
1 poulet coupé en morceaux, 4 centilitres de lait de coco, 2,5 centilitres de coulis de tomate, 1 gros oignon, 1 poivron rouge, huile d'olive, sel, poivre.

Dans une cocotte, faites dorer les morceaux de poulet dans l'huile d'olive. Salez, poivrez. Ajoutez de l'eau et laissez cuire une demi-heure. Coupez l'oignon et le poivron en morceaux, les mettre dans la cocotte, ainsi que le lait de coco et le coulis de tomate. Laissez réduire une demi-heure environ. C'est prêt.
 

Courgettes et tomates au gratin

 

Pour 4 personnes
800 grammes de courgettes, 800 grammes  de tomates, sel, beurre, 100 grammes de fromage râpé, 2 gousses d'ail.

Lavez les courgettes et les tomates, coupez-les en tranches, saupoudrez-les de sel et laissez dégorger. Beurrez largement un plat à gratin, mettez-y en couches alternées les courgettes, saupoudrées à volonté d'ail haché menu, le fromage râpé et les tomates. Assaisonnez chaque couche et terminez par du fromage râpé et quelques noisettes de beurre. Faite cuire 45 minutes à four moyen et servez chaud.
 

Tarte au citron

 

Une pâte brisée, 150 grammes de sucre, 100 grammes de beurre fondu, 3 œufs, le jus de deux citrons.

Préchauffez le four à 200°C. Abaissez la pâte brisée. Battez les œufs avec le sucre en poudre jusqu'à l'obtention d'un mélange mousseux. Ajoutez le jus de citron, ainsi que le beurre fondu. Enfournez et laissez cuire environ 30 minutes. La préparation doit dorer.

 

 

 

 Jour précédent Retour à la page d'accueil Jour suivant

Menu soir

 

Artichauts au crabe

Pour 6 personnes
6 gros artichauts, 4 tourteaux de 400 grammes, 1 sachet de court-bouillon, 1 citron, 1 gousse d'ail, 1 cuillère à soupe d'échalote hachée, 1 cuillère à soupe de ciboulette, 1 cuillère à soupe de persil, 1 pointe de Cayenne, 1 bol de mayonnaise.

Pour la garniture : 1/2 poivron rouge, 1 poivron vert, 1 poivron jaune, 1 bol de vinaigrette,
6 tomates, salade de saison mélangée.

 

Faites cuire 40 minutes les artichauts à l'eau bouillante salée. Egouttez, épluchez et ne garder que les fonds. Plongez pendant 15 minutes les tourteaux vivants dans une grande quantité d'eau frémissante agrémentée du court-bouillon. Egouttez, laissez refroidir et décortiquez. Ajoutez à la chair des crabes le jus d'un citron le piment l'ail écrasé et la ciboulette le persil et l'échalote hachés. Préparez une mayonnaise classique avec un jaune d'œuf, 1 de litre d'huile de tournesol, 1 cuillerée de moutarde, 1 jus de citron, sel, poivre.

Mélangez délicatement à la chair des tourteaux. Remplissez les fonds d'artichaut de cet appareil et décorez le dessus de losanges de poivrons de couleurs différentes. Servez les fonds d'artichauts à l'assiette entourés d'un mélange de feuilles de salade et de quartiers de tomates assaisonnés au dernier moment de vinaigrette.

 

 

Filet de porc fumé en croûte

Préparation : 40 minutes. Cuisson : 1 heure 25.

 

Pour 6 personnes

1 kilo de filet de porc fumé, 1 oignon, 1 clou de girofle, 1 carotte, 1 bouquet garni, 2 feuilles de sauge, 300 grammes de pâte feuilletée, 1 œuf, sel, poivre.

 

Faites blanchir le filet de porc fumé pendant 10 minutes dans une grande quantité d’eau bouillante non salée puis mettez-le à égoutter.

Préparez un bouillon : versez 2 litres et 1/2 d’eau dans une cocotte et portez à ébullition avec l’oignon épluché et piqué d’un clou de girofle, la carotte épluchée et coupée en rondelles, le bouquet garni auquel vous aurez ajouté les feuilles de sauge. Poivrez et salez légèrement. Plongez le filet blanchi dans le bouillon. Ecumez au fur et à mesure la mousse qui se forme et laissez mijoter à feu doux pendant 45 minutes. Egouttez la viande, laissez-la refroidir complètement sur une grille. Préchauffez le four thermostat 7 (210°C). Etalez la pâte feuilletée en un rectangle légèrement plus grand que le filet, afin de pouvoir prélever 4 bandes d’1 centimètre dans la longueur, pour faire un décor. Posez la viande sur la pâte et enveloppez-la en soudant les bords avec un peu d’œuf battu. Décorez avec les bandes de pâte et dorez le tout avec l’œuf battu. Mettez au four et laissez cuir pendant 30 minutes. Servez très chaud et accompagnez, si vous le souhaitez, d’une salade composée et de tomates à la provençale.

 

Tomates provençales

Préparation et cuisson : 30 minutes.

 

Pour 4 personnes

6 tomates fermes, 80 grammes de beurre, persil, 4 gousses d'ail, chapelure (ou 2 biscottes écrasées),sel, poivre.

 

Coupez les tomates en deux. Salez-les et retournez-les sur une assiette pour les égoutter pendant 1/4 d'heure. Hachez le persil et l'ail. Mélangez avec la chapelure. Pour plus de facilité effectuez la cuisson des tomates en deux fois. A chaque fois faites chauffer 30 grammes de beurre dans la poêle. Déposez les tomates sur la face fraîchement coupée. Saisissez-les à feu vif 2 minutes. Retournez-les. Salez. poivrez. Faites les glisser dans un plat à four. Quand toutes les tomates sont cuites et mises dans le plat recouvrez du mélange persil ail chapelure. Déposez une noisette de beurre sur chacune. Enfournez à four moyen pour gratiner 10 minutes.

 

Fraises et melon granités

Préparation : 15 minutes. Cuisson : 5 minutes.

 

Pour 4 personnes
300 grammes de belles fraises, 1 melon de taille moyenne pas trop mûr, 2 jaunes d'œufs, 150 grammes de crème fraîche épaisse, 60 grammes de sucre en poudre, 1 sachet de sucre vanillé.

 

Lavez les fraises à l'eau courante épongez-les délicatement retirez les queues. Coupez-les ensuite en deux dans le sens de la longueur. Coupez le melon en deux retirez toutes les graines puis divisez-le en tranches de 2 centimètres d'épaisseur environ. Avec un petit couteau épluchez l'écorce. Beurrez des assiettes ou des plats individuels allant au four. Préchauffez le gril. Pendant qu'il chauffe mélangez soigneusement dans le fond d'un saladier le sucre en poudre et le sucre vanillé. Ajoutez un à un les jaunes d'œufs remuez énergiquement avec la spatule jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis ajoutez la crème fraîche. Travaillez jusqu'à ce que vous obteniez une préparation bien homogène. Nappez les fruits de cette préparation puis passez les assiettes sous le gril pour faire gratiner. Servez bien chaud dès la sortie du four.

 Jour précédent Retour à la page d'accueil Jour suivant

Dicton

 

Quand la Saint Urbain est passée, le vigneron est rassuré.

 

 Jour précédent Retour à la page d'accueil Jour suivant

Quelques lignes

 

Le Club des Cent-Kilos

 

Vous me demandez si je fais partie des Cent-Kilos ? Oui, mes­sieurs, et je m’en flatte. C’est une assemblée d’hommes sages, la dernière sans doute où l’on se réunit pour la joie de s’entre-regarder. Voilà un plaisir que les maigres ne connaissent pas; ils vivent dans l’aigreur et dans la crainte. La rencontre d’un trop maigre désole les autres maigres comme la vue d’un squelette ; tandis que chez nous, les gras, au contraire, chacun se réjouit de contempler le gentleman le mieux soufflé. Au lieu de nous affliger, cela nous console. C’est que tout est relatif, et que le voisinage de deux cent quatre-vingts livres donne aux gaillards de mon poids l’illusion de la légèreté. L’illusion, tout est là ! En pensant à Gargantua, Silène fait la fine taille Moi qui vous parle, je me sens des ailes lorsque, quittant, après notre banquet, mes vastes frères, chez l’ami Raffanel, je traverse la rue de la Folie-Méricourt. Sorti de là, je voltige sur les trot­toirs étonnés, je me glisse avec le sourire entre les passants et même, ô miracle! je saute dans les autobus en marche.

 

Nos dîners ! Quel plaisant, apaisant, reluisant et écrasant spec­tacle ! Toute la bonté du monde s’épanouit sur ces larges faces que domine le traditionnel chapeau de jonc tressé. Autant de convives, autant de têtes rondes, toutes lumineuses comme des lampions. Et les ventres, donc ! les belles panses, sur qui se ten­dent les gilets blancs chers aux ventricoles, les ovales et riches bedaines posées sur des cuisses écartées, plus considérables que des rondins ! et les doubles, les triples, les quadruples mentons brillant au bord des serviettes ainsi que des renflements de marbre rose

 

À l’odeur du festin, les joues s’allument, les petits yeux pétillent de gourmandise, et les oreilles se mettent à batifoler.

 

Les premiers compagnons arrivent, se mettent à l’aise, se saluent d’un air joyeux. Tout de suite on parle du menu. Les petits nez ronds comme des griottes hument le parfum des casseroles. Nul ne pose à son voisin d’oiseuses questions au sujet de sa santé; il s’enquiert bonnement de son appétit, et, ma foi, la réponse est toujours bonne. Pour occuper le temps, les pères de famille tirent de leurs poches les photographies de leurs petits, et toutes nos faces s’épanouissent à la vue des bébés colosses dont les braves derrières font déjà grand honneur à toute notre société. Au dixième arrivant, le parquet se met à craquer, tandis que des curieux chétifs commencent à coller aux vitres des nez blancs comme des quenelles. Cependant, la porte s'ouvre et se ferme, laissant, à chaque fois, rouler un aimable compagnon. Lorsque apparaît un gaillard de conséquence (un citoyen qui va sur les cent trente) tout le monde applaudit, et le nouvel arrivé salue en penchant tout le corps, parce qu’il lui est tout à fait impossible d’incliner séparément la tête.

 

Enfin nous sommes assis, au complet. Les garçons, qui tremblent de finir la soirée à la cave, tâtent le plancher d’un pied circonspect, et l’ami Raffanel lui-même se frotte les yeux pour voir si les flancs de son café ne vont pas se rejoindre comme les murs d’une pyramide. Mais l’immeuble tient bon, et le dîner commence.

 

Alors il faut voir frétiller les narines de toutes ces belles lunes roses ! La porte de la cuisine s’est ouverte, comme une écluse, laissant couler un fleuve de parfums où les remous onctueux du beurre fondu charrient la triomphale senteur de la dinde truffée. Et nos odorats avertis en distinguent bientôt d’autres, plus légères et plus subtiles, celles de petites choses mijotées à point, celle, onctueuse et piquante, des truites à la meunière arrosées d’un filet de citron, celle des garbures gratinées, qui est le parfum même de l’honnêteté, celle de l’aloyau à la Godard, douce à l’estomac comme un voile de mousseline, celle des culs d’artichaut farcis, qui réveillerait Sancho Pança dans sa tombe, et enfin le fumet dominateur et opulent de la dinde de Crémieux, lequel précède l’entrée de ce beau volatile, tout verni de son propre jus, et porté à bout de bras par le patron lui-même, suivi de l’office au grand complet!

 

C’est le moment où sur la table apparaissent les files de bouteilles de bourgogne semblables à des processions de pèlerins, et toutes couvertes de la sainte bure des caves. C’est un beau moment, et, à ce moment-là, il se trouve toujours un sage pour dire, dans un silence apéritif et solennel «Au travail on fait ce qu’on peut, mais à table on se force ! » Aussitôt l’assemblée s’empresse de suivre un avis si plein de raison.

 

Alors, le spectacle devient tout à fait magnifique. Au premier verre de Richebourg, toutes les têtes dodelinent avec une sur­naturelle gravité. C’est qu’au lieu du pâle Anjou et du petit Vouvray dont se contentent les faux gourmets de Paris, le vin de rubis, lampant et nerveux, rayonne dans les petits verres, dont nos gros doigts saisissent délicatement le pied. Après cela et jusqu’à l’heure des chansons tout se passe en silence, car les gens qui savent manger savent qu’il faut aussi se taire en mangeant.

 

Au dessert, c’est autre chose. Toutes les figures s’éclairent, d’un coup, comme une guirlande de lanternes vénitiennes obéissant au commutateur d’une rayonnante et unanime gaieté. Voilà le plus beau moment du festin ! Bientôt, de toutes les tables, s’élève une puissante rumeur formée par cent anecdotes et mille récits de bombances. Les meilleures histoires exaltent notre entrain réciproque, notre mansuétude et notre sagesse, qui sont les fruits d’une santé florissante et d’une heureuse complexion.

 

Ah ! messieurs, voilà un spectacle qu’il faut avoir vu: ces bonzes hilares, tous immobiles, les poings bien sagement alignés sur le bord de la nappe ; ces yeux noyés d’une béatitude sans égale, ces lèvres encore fleuries d’un sourire gourmand et surtout, messieurs, surtout, les triangles gonflés des serviettes bombées sur les panses, et qui font penser aux voiles d’une flottille dans un grand vent...

 

Soudain, de la pointe d’un couteau, quelqu’un fait tinter le cristal de son verre. Alors, dans le silence des majestueuses digestions, s’élèvent les harangues où les amateurs de sous-entendus ne trouveraient point leur compte, et, d’ailleurs, les longues périodes et les effets de tribune conviennent mal à des orateurs ayant le souffle plus court que le tour de taille. Foin des homélies et vive la chanson

 

Nous possédons, naturellement, des ténors, de vrais ténors tou­lousains à barbiche en fer à cheval et quarante-huit centimètres d’encolure... Quels tournois de contre-ut ! Tout le répertoire d’opéra y défile, et de manière à faire vaciller les lustres ! Farrigoul arrache Guillaume Tell à ses fers et Labouheyre proclame de façon tonitruante la grâce tutélaire du Seigneur qui, à ses tremblantes mains, confia le berceau de Rachel...

 

Plus ils chantent fort, plus on applaudit. Si bien qu’ils en font bientôt une affaire d’amour-propre et que, d’un bis à l’autre, leur mélodieuse compétition se transforme en un tournoi de clameurs qui va réveiller, sous leurs édredons, tous les dormeurs circonvoisins. La police alertée survient au pas de gymnastique, mais trop tard, ainsi qu’il convient. Les forts ténors, sur le point de s’étrangler, se réconcilient et les agents les trouvent assis pour boire un coup bien à l’aise. Un triple ban, comparable à une charge de cavalerie sur un plancher de bal, a salué ce tableau pastoral ; et les diseurs de romances se sont mis à roucouler. Avec quel succès

 

Le grand opéra a du bon, mais nous autres, Cent-Kilos, nous préférons le couplet tendre. N’oubliez point, messieurs et madame, qu’il n’est rien en poésie de trop bébête ni de trop sentimental pour un gros monsieur. Il n’est mirliton qui, déroulant son élégiaque spirale sous nos yeux, n’y répande à l’instant la buée d’une douce émotion. Un de nos chanteurs, qui est gendarme en retraite, possède un répertoire qui date du temps de Félix Faure et qu’on appelait alors le «genre Mercadier ». Il vous le déroule avec un menu filet de voix qui s’évade de ses rondeurs tout comme une ficelle de sa boîte.

 

Écoutez ça :

Quand mon regard vers toi se lève

Je vois bien à ton air moqueur

Que tant d’ivresse et de bonheur,

C’était un rêve,

Je vois bien, je vois bien que c’était un rêve!

 

 

Vous trouvez que je chante bien ? Merci. Mes compagnons par­tagent votre goût et ils me font pousser mon air favori : les Stances, de Flégier, ni plus ni moins...

 

Quelquefois en levant les yeux

J’aperçois au ciel une étoile...

 

 

J’abrège. Vous avez voulu savoir ce que sont nos petites agapes. Vous voici renseignés. Tenez donc pour certain que la première condition d’un aimable repas tient principalement dans le choix des convives. Tel est le dîner des Cent-Kilos où l’on ne gâche point son contentement en conversations morales ou en histoires cochonnes. On n’y parle pas davantage des cures d’amaigrisse­ment... Si les professeurs de gymnastique suédoise avaient quelque idée de la bonne humeur qu’engendre une graisse bien acquise, ils vendraient tout de suite leurs haltères pour se livrer à la suralimentation. Mais les faiseurs de maigres trouvent leurs clients ailleurs qu’aux Cent-Kilos ; ils opèrent dans la demi­mappemonde, je veux dire parmi les faux gras, mais n’est-on pas toujours le faux gras de quelqu’un?

 

Henri Béraud

1885 – 1958

 

Extrait de : Le Martyre de l’obèse.

 Jour précédent Retour à la page d'accueil Jour suivant

Ils ont mangé tout ça

 

Déjeuner offert par Monsieur Valéry Giscard d’Estaing,  en l’honneur de son Excellence Monsieur Amir Abbas Hoveyda, Premier ministre de l’Iran.

Palais de l’Elysée le mardi 25 mai 1976.

 

Foie gras des Landes truffé, gelée aux Raisins

Turbot rôti sous Croûte feuilletée

Ragoût de Fruits de mer

Riz aux petits légumes

Belles de Lauris

Fromages

Marmite nougatine glacée à la Fraise

 

Jus de fruits

Château La Tour Blanche 1973

Chevalier Montrachet 1967

Taittinger Comtes de Champagne 1969

 Jour précédent Retour à la page d'accueil Jour suivant